Sanctuary Revival
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Depuis des millénaires les démons, les humains et les anges avaient fait la paix... mais un jour tout bascule, serez vous de l'aventure ?
 
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 Chapitre 4 : Sauvetage

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Kurando
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Elle Woods
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Elle Woods
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Chapitre 4 : Sauvetage Empty
MessageSujet: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyJeu 13 Mar - 23:44

J'avais chanté d'une voix encore légèrement enrouée par ses récentes larmes, je n'avais même pas eu le courage de flirter avec Kurando comme cela aurait probablement été le cas en temps normal. Je me contentai donc d'accepter sa proposition de duo qui se déroula un peu plus tard dans la soirée sur l'air de "On ira, où tu voudras quand tu voudras..." Ce qui n'améliora pas mon vague à l'âme. Je n'avais qu'une hâte, retourner voir Kouraï mais en même temps, faire plus connaissance avec tout le monde c'était important aussi, surtout à la veille de leur premier vrai combat organisé en tant que groupe. Après ce duo, je remerciai de quelques mots Kurando et lui proposai de renouveller ça un jour où je me sentirais mieux, lui avouant que je me sentais fatigué.

"Je n'avais jamais utilisé mes pouvoirs avant, ça m'épuise. Je pense aller me coucher bientôt, j'espère que les autres suivront, nous avons du pain sur la planche demain." Et comme je dois encore régler quelques détails pour cette fameuse mission, je m'approche de Daryan. De tous, il est celui en qui j'ai le plus confiance. Peut être parce qu'il me surveille depuis avant notre arrivé ici. Je les connais encore tous si peu... Et je dois les guider. Ou plutôt les aider à se faire guider.

"- Daryan..." Commençai-je d'une voix hésitante en prenant place à ses côtés "Vous savez que demain nous partons libérer la ville voisine n'est ce pas ? Pensez vous que... que cela puisse fonctionner. J'ai peur de ne pas y arriver.
- Tout va bien se passer, ce ne sera pas facile mais il faut y croire.
- C'est que... jusque là, mon plus gros problème était de savoir si j'achetais la dernière robe Prada en vert ou en rose... Et là... Je me sens dépassée.
- Ismaël et moi sommes là pour aider.
- C'est vrai. Je suppose que tout ira bien. Je vais aller me coucher. Préviens tout le monde que nous partons vers 9h."
Et le regard encore éteint, je m'éloigne et rejoins ma chambre. Elle est là, Kouraï, elle m'attendais. Elle ne me parle pas mais m'invite du geste à me changer et à me coucher. C'est ce que je fais. J'ai encore plein de questions à poser, tout va si vite... Mais elle ne veut pas parler, je le sens, alors je me tais et bizarrement, malgré toutes mes inquiétudes, je ne tarde pas à m'endormir.

La nuit porte ses fruits, le lendemain je me sens bien mieux. Je me prépare et rejoins le hall où tous ils m'attendent. Je donne le signal du départ et nous partons tous, moi en tête accompagnés de quelques uns. La marche se fait dans un silence presque religieux, le trajet est pourtant long, nous avons marché presque une heure ! Heureusement, la magie aidant, je soigne toute douleur gênante pour le combat à venir.

La ville a l'air calme en apparence mais de loin, on peut apercevoir des chaînes aux poignets des habitants. L'esclavage recommence comme il y a 2000 ans. C'est vraiment atroce... Ils ont l'air résigné et abattu, peut être que des membres de leurs familles sont morts ? Je me tourne vers mon équipe et leur dit "J'ai aucune idée d'un quelconque plan de bataille, alors on y va et on libère le plus de monde possible, si vous voyiez que vous ne pouvez pas vaincre, faites demi tour et revenez ici. J'y ai installé une barrière, vous y serez en sécurité. Tout le monde est ok ? Alors on y va."

Et mon épée à la main, je me lance dans la bataille bientôt suivit par Daryan, Ismaël et quelques autres. On brise les chaînes des premiers venus sans difficultés mais l'alarme est vite donné et des soldats du Fléau, des démons ailés pour la plupart, nous attaque. Ils ne sont pas encore très nombreux, peut être que si on les prend par vague on a une chance de vaincre. Il faut vaincre. Il le faut.

***
Consignes : Vous vous battez contre ces démons ailés, ils sont plus petits que des humains et très vicieux. Ils se battent avec des gourdins ou des vieilles épées. Bon combat !
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyVen 14 Mar - 17:53

J'avais passé la soirée pret du buffet à me gaver de bêtises. En regardant les autres passer un par un au micro, me faisant assez discret pour ne pas y aller. Pfff, un jeu débile même si ça avais arrangé ma voix il n'avais pas besoin de me supporter en train de chanter. La fin de la soirée c'était bien passé et avant que je me perde dans le château Daryan m'avais ramené jusqu'à ma chambre. Je m'était couché complètement habillé, c'était tellement fatiguant ces soirées. Ca me rappelais mes tours de gardes pret de l'impératrice lors de gala au Palais des enfer, ce genre de chose qui nous mettais tous en stress, un maximum de sécurité, un maximum de garde, un maximum de précaution car un maximum d'invités venant d' à peu pret partout.

Je me retourne dans mon lit, je repense encore à cette soirée, j'ai rien fait et ça me frustre pourtant. Je ferme les yeux et malgré la fatigue je n'arrive pas à m'endormir tout de suite. Le lendemain un espèce de réveil posé à coté de moi sonne...Il passe bien évidemment à travers la pièce pour finir sur le mur d'en face. Je pose les deux pieds à terre, toujours assis sur le lit, me frotte le visage, les yeux, me recoiffe rapidement d'une main. Je daigne enfin me lever pour terminer dans une salle d'eau ou je me frotte le visage et passe me laver tranquillement. Je sort de la salle pleine de vapeur habillé de nouveaux vêtements qui me changeront de ceux de la garde...Cette armure légère commençais a se faire lourde.

Et les mains dans les poches je descend quelques escaliers pour atterrir dans le jardin. J'ai trop mangé hier pour recommencer ce matin. J'observe tout autour de moi, j'observe. Le ciel, la végétation, rien ne semble bouger, pas un petit coup de vent, c'est si calme. Et là on nous appelle pour nous expliquer encore une fois de plus ce que nous allons devoir faire pour changer, ont va se battre ! Ca je sais encore le faire, et je préfère largement faire ça que de chanter ou liberer mon énergie à tous va pour un oui ou pour un non. Il est temps de me concentrer, je suit les autres, je ne dit pas un mot, surveillant d'un oeil la descendante de Kourai. Ma famille depuis Mathias les protègent, comment as t'ont pu la laisser vivre seul sans même connaître son existence. Ca me fait rager et c'est pas peu de le dire, si il lui était arrivé quelque chose et qu'on venais a l'apprendre ma famille aurait été déshonoré pour quelques générations suivante...

Enfin le principal c'est qu'elle est bien devant moi.

"J'ai aucune idée d'un quelconque plan de bataille, alors on y va et on libère le plus de monde possible, si vous voyiez que vous ne pouvez pas vaincre, faites demi tour et revenez ici. J'y ai installé une barrière, vous y serez en sécurité. Tout le monde est ok ? Alors on y va."

Les consignes données, je regarde les autres se déployer, un léger sourire mesquin aux lèvres, je saute vers la ville en quelques bonds j'y arrive pour surprendre les especes de petits monstres ailées. Ils me regardent et empoignent leurs armes. J'ai toujours les mains dans mes poches dans ce genre de situation, ils me regardent et s'approche de moi comme si j'étais un de leur esclave. Ils me demandent comme je me suis liberer dans un dialecte, proche du nôtre, mais peu développer. Je ne répond et il continue d'approcher en battant des ailes et tentant de m'impressionner, j'essaie de rester de marbre, il faut que je le reste, le plus longtemps possible. Ils ne sont que deux là, autant en profiter pour ne pas faire de bruit sur ce coup là.

Je pointe un doigt rapide en l'air, ces deux benêts se mettent a regarder en direction du ciel apeuré. Je commence ma course et plante un bon coup de coude en plein visage pour le premier, balayant de mon pied le deuxième qui termine au sol surpris de me voir agir aussi rapidement. Je lui lance mon petit sourire moqueur, avant de lui envoyer un coup de pied dans les cottes qui le fait terminer dans un buisson bien plus loin. Je regarde les esclaves, je croie qu'ils sont encore plus apeuré de ce que je viens de faire que du faite que ce soit ses especes d'être de bas étages qui les mettes en esclavage. Les appelés démon serait une insulte à ma race.

Je continue mon chemin vers un petit groupe d'esclave sur un rythme tranquille avant de les liberer de leur chaîne. Ils sont tellement surpris qu'ils se mettent à crier et partir en courant vers l'endroit d'où je viens...C'est raté pour la discrétion. Je lève la tête et voie une bonne demi douzaine de ces êtres au dessus de ma tête. Je soupire en les regardant. Ils ont l'air énervé mais bon même quand ils doivent sourire ils doivent avoir l'air nerveux....
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyVen 14 Mar - 17:57

La soirée se passait bien, Kurando était satisfait, surtout qu’il sentait bien le mépris et la méprise des autres à son égard, mais il n’aimait pas être traité d’intellectuel soporifique dans son ancienne vie, alors passer pour un débile mental benet vicieux le changeait agréablement. Il avait même joué le jeu en ayant l’air excité par la chanson d’Edenia, mais c’était un leurre.

Un subterfuge.

D’une part Kurando prenait les plus mauvais réflexes ancestraux, à savoir un étrange code d’honneur disant qu’un homme qui draguait était, un Dieu Vivant, et une fille qui draguait … no comment, d’autre part il sentait qu’Elle n’allait pas bien, se devait être le poids de son devoir, mais de voir qu’une personne si belle et intelligente, si attachée au bien être des autres soit d’humeur maussade le rendait lui-même triste, comme un lien empathique, mais il ne fallait pas non plus exagérer ce qu’il ressentait, du moins il ne fallait pas s’inventer un lien avec leur meneuse, ce qui eut été plus que présomptueux. En attendant, Kurando essaya de faire passer une bonne soirée à tous, sauf évidemment aux tristes sirs qu’il n’était pas nécessaire de nommer, même en pensées. A l’issue de cette soirée, Kurando était tout de même plus décidé que jamais à protéger Elle, tout en faisant croire qu’il ne voulait que flirter avec elle, parce que ça tout le monde l’avait vu, mais cachant bien que son attirance pour la jeune femme était plus sérieuse qu’un flirt. Et aussi il devait ne pas couper tout lien affectif avec Edenia, comme si elle était un vulgaire kleenex, mais garder au moins de l’amitié avec elle, même si elle devait s’en moquer royalement et djé se trouver une nouvelle conquête.

Le lendemain, Kurando se leva de bonne heure pour préparer ses robots aux combats à venir, et surtout pour qu’ils protègent leur meneuse bien plus qu’ils ne le protégeraient lui.

La vie était une question de priorités.

Ils partirent donc tous pour ce qui semblait être la ville la plus proche, et là Elle donna ses instructions avant de commencer à libérer des esclaves. Son action était tellement louable, tout en sachant que les ennemis ne les laisseraient pas agir librement. Bientôt en effet, une horde de démons d’apparence petite mais trappue et au regard diablement intelligent volèrent dans leur direction, mais ne se précipitèrent pas comme leurs premiers ennemis, ils commencèrent par les encercler pour leur couper toute retraite en attendant sans doute des renforts. Il allait falloir agir vite, mais ce n’était pas Kurando le tacticien ou l’offensif, lui se contentait d’établir une série de boucliers autour de lui, d’Elle et de tout allié entrant dans la zone d’effet, à savoir une dizaine de mètres carrés. Cela devrait dévier d’éventuelles attaques à distances, et stopper les premières vagues ennemis qui passeraient mes rangs alliés. En tout cas il ne fallait pas sous-estimer les ennemis, des démons à priori mal équipés, mais qui semblaient harceler leurs rangs sans les attaquer réellement, et se replier avant de recommencer. Mais que cherchaient-ils ? Puis il comprit mais la bataille avait alors bien trop commencé et personne ne l’écouterait.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptySam 15 Mar - 0:30

Il fallait donc passer du temps avec Hanna et Judith, pour faire plaisir à Judith, il fallait donc faire semblant de s’entendre avec Hanna, pour faire plaisir à Judith. Dans cette optique, en suivant ce principe, Vidin suivit les deux jeunes femmes à la fameuse soirée karaoké … pour respecter le moral de Judith, et aussi celui d’Hanna l’air de rien, Vidin accepta même le défi pathétique du japonais qui jouait les pervers mais était bien plus doué avec les machines qu’avec les êtres humains. Vidin lui, était doué avec la mort, et la vengeance, ce qui au final revenait au même.

Donc.

Il avait donc chanté, lui qui avait l’habitude de se déplacer d’ombres en ombres, lui qui parlait à peine et poussait encore moins la chansonnette, il avait chanté. Heureusement, grâce à ce Kurando de bas étage qui avait saboté son micro, il avait chanté tellement faux, de façon tellement visible que tout le monde avait compris le sabotage et personne ne s’était interessé à sa voix, altérée et déformée par un tour technique du japonais. Vidin lui avait voué une vanne bien sentie et était retourné s’assoir en compagnie d’Hanna et de Judith, que personne d’autre ne côtoyait, que personne ne draguait, ce qui était en soi une bonne chose. Vidin passa quelques heures avec elles, et il suffit de ces quelques heures pour lui rappeler quelque chose que sa tâche morbide avait peu à peu atténué dans sa mémoire.

Il aimait Judith.

Il aimait Judith comme une sœur. Pourquoi renier l’amour quand on le ressent ? Il ne niait pas la haine, alors il ne nierait pas son amour pour sa « petite soeur ». Ca ne le rendrait pas meilleur, ça le rendrait possessif, jaloux. Il aimait sa sœur de cœur et il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur, il ne voulait pas que le Fléau la prenne, la maltraite, la torture, la tue. Il la protégerait, s’il le fallait et s'il le fallait, si c'était la seule solution, et si alors il le pouvait, il tuerait tous les autres pour sauver Judith.

Sauf Hanna.

Il aimait Hanna.

Il aimait Hanna par tous les pores de sa peau, par chaque fragment de son être, de toute son âme noire. Il aimait Hanna et elle ne faisait pas un effort de le fréquenter pour faire plaisir à Judith, non, elle lui cachait ses sentiments. Hanna l’aimait et elle n’attendait qu’une chose, qu’il lui dise ce qu’il ressentait pour elle. Vidin aimait Hanna, il désirait prendre son corps et son âme, la faire sienne pour toujours. Ca dépassait la chair mais ça la prenait tout de même en compte. Hanna ne le sauverait pas de son désir de destruction, Hanna ne pouvait pas s’aider elle-même, elle ne le rendrait pas meilleur, elle le rendrait orgueilleux, jaloux, possessif. Comme pour Judith pour ainsi dire, deux amours différents et complémentaires, l’amour fraternel et l’amour. Il protégerait Hanna, il protégerait Hanna et Judith, quitte à ce qu’il ne reste qu’eux dans ce monde, de toutes les dimensions.

Le matin vint, Vidin avait bien dormi, il se sentait plus fort et motivé que jamais, et dans sa main son épée semblait plus légère qu’une plume. Il alla voir Judith et sans un mot, la serra dans ses bras. Elle ne comprenait pas mais elle ne dit rien, ou alors elle comprenait, Judith pouvait être surprenante, c’était aussi pour ça que Vidin l’aimait. Il la berça un instant dans ses bras, sous le regard étonné d’Hanna. Etonné était un mot faible … puis vint le moment du départ. Vidin abaissa sa capuche, il portait une toge à présent, pour dissimuler en partie ses traits, mais son regard était toujours visible, allant du doré-orange clair au range sanguin, à la couleur du sang, la couleur de la furie, la couleur de la rage. C'était mieux ainsi, et ça ne changeait rien vis-à-vis de ses protégées.

Donc.

Donc ils partirent à pied pour une ville où des esclaves trimaient sans relâche pour le compte du Fléau. Et toujours cette ambiance de fin du monde, d’apocalypse autour d’eux. Ca devenait lassant. L’attitude de leur meneuse imposée était aussi lassante, prévisible. Quoique, soit cette fille improvisait à chaque instant, soit elle obéissait à une logique qui dépassait totalement Vidin, mais le plus important était qu’elle dépasse aussi leur ennemi. Alors ils allaient libérer des esclaves, sans plan, sans tactique, armés de leurs armes, de leur magie et de leur courage. C’étaient déjà trois bons points, mais contre un ennemi qui avait détruit et dominé le monde en si peu de temps, Vidin ne pouvait s’empêcher que c’était un peu léger. Quoiqu’il en soit, il suivrait leur meneuse, et pas pour expier, mais parce qu’il le fallait, parce qu’il en avait fait le choix, le choix de protéger celles qu’il aimait. C’était aussi simple que ça. Evidemment, si elles étaient en danger, si la tentative d’Elle sombrait dans le désastre, alors il battrait en retraite avec Judith et Hanna, et ils pourraient songer à mener une vraie action offensive contre le Fléau : aller frapper directement à la tête. Sous l’effet de surprise, l’ennemi ne s’y attendrait pas.

On n’en était pas encore là, peut-être que le Sanctuaire pensait à la place d’Elle quand c’était nécessaire, et qu’avec leur soutien, ils pourraient vaincre l’adversité, parce que leur puissance ne suffirait pas s’ils étaient mal employés, surtout que niveau puissance, l’ennemi ne devait pas être en reste, et à un moment ils seraient confrontés à l’un de ses bras droits, plus puissants et nombreux que l’autre crétin qu’ils avaient terrassés en libérant les premiers esclaves rencontrés.

Donc.

Donc ils arrivèrent en ville, une ville ravagée, ce qui n’était pas surprenant, et avec encore pas mal de survivants, tous esclaves. Des esclaves, et de petits démons ressemblant à des diablotins. Vidin se méfiait des diablotins, ils étaient plus forts qu’ils en avaient l’air, plus fourbes aussi, pas comme leurs premiers ennemis, aussi féroces que bètes. En tout cas, ces démons là manœuvraient de façon subtile dès le départ.

C’était parti.

Vidin dégaina son épée de Damas et vit Elle s’élancer déjà pour libérer les esclaves. Il ne lui trouvait aucun charme, elle n’arrivait pas à ma cheville d’Hanna, tout aussi esclave de la mode que fut Elle. Evidemment le japonais la suivait avec ses robots, ça en faisait des gardes du corps pour leur meneuse. La dernière fois, Elle avait prouvé qu’elle n’avait pas besoin de protection, mais le japonais avait raison d’agir ainsi, parce que tout était possible et qu’ils auraient l’air malin si leur lien avec le Sanctuaire était rompu. Quoique, si les esprits supérieurs du Sanctuaire avaient de la jugeote, ils feraient d’Hanna leur Elue, mais on n’en était pas là. Vidin analysa les premiers assauts de l’ennemi sans agir, parce que ce n’étaient pas de vrais assauts, mais des harcèlements.

Hanna.

Il se tourna vers la jeune femme, à ses cotés ainsi que Judith.

Hanna voua alors un regard plein de questionnement à Vidin.

Vidin ?

Faites attention, Judith et toi, ils attaquent un peu et reculent, ils vont essayer de se faire poursuivre et d’isoler leurs poursuivants. Une fois isolées de la sorte, les chances de survie dégringolent sous le nombre et la perfidie des ennemis. Faites attention.

Elle haussa les épaules.

Je ne comptais pas me séparer de Judith et toi, à trois on devrait y arriver.

Ok, alors allons-y.

Il allait partir puis se tourna encore vers Hanna.

Hanna ?

Vidin ?

Elle lui voua alors un de ces regards les plus soupçonneux.

Je … non rien, allons-y.

Et il se lança dans la bataille, pourfendant rapidement tous ceux qui empêchaient les alliés qui s’occupaient de libérer des esclaves de leurs chaines. Et comme Vidin l’avait envisagé, de nombreux captifs, même liberés, n’osaient pas se rebeller, n’osaient pas bouger, persuadés qu’ils étaient que tout espoir était terminé, qu’ils devaient rester sous le joug du Fléau pour échanger leur liberté inutile contre une survie précaire mais toujours mieux que rien.

Crevez tous !

Lui Vidin n’avait pas à libérer les esclaves de leurs chaines, il avait décidé que ce n’était pas à lui de faire ça, il tuait ses ennemis et bien que son regard fut plus rouge que jamais sous la soif de destruction qui s’intensifiait en lui, il gardait quand même à l’œil les faits et gestes de ses protégées, même si elles restaient près de lui, jamais hors de portée, pour l’instant il savait qu’elles auraient pu faire face seules, après tout elles avaient la marque, elles étaient l’élite des démons et elles avaient leur place parmi les combattants chevronnés du nouveau Sanctuaire, tel qu'Ismael, pour ne citer que lui, ou même ce nouveau, Lloyd. Hanna et Judith vaincraient donc, et assurent d'ailleurs sans problème, mais on se fait toujours du soucis pour ceux qu'on aime, et finalement, Vidin plus que tout autre. Si la situation évoluerait à leur désavantage, si le Sanctuaire ne donnait pas un éclair de génie à Elle, alors ils aviseraient. Judith aussi, et surtout Hanna pourraient elles aussi décider de ce qui était le mieux pour eux trois, quand ça s’imposerait.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyLun 17 Mar - 1:09

J'ai les yeux rivés sur le ciel, je lache un soupir d'exasperation, j'ai pas envie d'avoir à m'occuper de ce genre de chose. Il commence a s'enfuir, je croie que j'hallucine. Ils reviennent, je les regardent etrangement et l'un d'entre eux tente de m'atteindre avec sa masse de loin. J'esquive tranquillement et ils se posent devant moi. Je lache un leger rire, ils se mettent en formation devant moi. Un espece de losange avant de foncer sur moi, j'esquive une nouvelle fois le tous, ils sont pas assez rapide avec les années d'entrainement que j'ai.

Je me suis fait avoir j'aurai pas du les sous estimer, le dernier était en fait l'avant dernier et ça je l'avais pas prevu. Je lache un juron rapide avant d'accellerer la chose, je me jette à terre pour lui renvoyer un coup de pied en plein ventre. J'aurais du mieux compter. Il ne bouge plus, le corp sur le bout de ma chaussure, d'un geste rapide je le jette plus loin avant de me relever...Tiens une voix que je connais ça.

Daryan - T'as bien faillit te faire avoir sur ce coup là. Tu devrais faire plus attention.
Lloyd - Et toi tu ferais mieux de te bouger au lieu de me donner des conseils à deux francs six sous.
Daryan - Bon...

Il se jette a mes cotés et commence son combat. Il lance quelques boules bleuté sur les ailes des demons qui restent cloué au sol, leurs aîles glacés. Je regarde Daryan qui arbore un sourire fier, les anges....Je saute rapidement sur les demons afin de leur decocher des coups de poing et de pied bien placé afin de les aneantir. J'en attaque un, puis le deuxieme s'echappe je le poursuit. Je saute vers le troisieme, le poing en avant. BIM

Daryan est propulsé contre le mur d'en face en se tenant le bras. Quel imbecil, il c'est mis au milieu en voulant attaquer le même demon que moi. Il se releve et eppoussete ses vetements d'un air digne puis me regarde, les demons encore vivant rigolant betement en voyant la scene.

Daryan - Tu pourrais t'excuser...
Lloyd - Et puis quoi encore ? C'est toi qui viens me gener pas le contraire ! Tu devrais t'excuser
Daryan - Tsss, je comprendrais jamais comment les demons marchent.
Lloyd - Ha parceque tu crois qu'on fonctionne tous pareil...Imbecile !
Daryan - Pardon ?
Lloyd - Imbecile, je t'ai dit ça et avec le sourire !
Daryan – Tu ferais mieux de faire attention à ce que tu dis, nous en sommes pas là pour rigoler, et je ne suis pas encore tout à fait ton ami!
Lloyd - Dit moi sur terre, ils disent que les anges ont pas de...hum tu vois ce que je veux dire

J'essayer de le faire sortir de ses gonds, il etait toujours calme, toujours reflechi, et son sang froid m'enervait moi qui n'arrivait que trop peu souvent à me contrôler quand ont m'insultait ou autre.

Daryan - Je peux au moins te dire que j'en ai plus que toi
Lloyd - Quoi ? Tu rigoles j'espere !?

Les demons autour de nous commençais vraiment à se demander ce qu'il se passais entre nous, ils étaient bouche bée en train de nous regarder en train de nous envoyer des piques l'un et l'autre ne laissant pas une seconde a l'autre une fois sa phrase terminé.

J'ai étais idiot ce jour là, j'ai vite sauté sur Daryan qui attrapa mon poing avec ses deux mains. Mon petit sourire devant son visage ou était collé son air confiant, qu'est ce que ça pouvait m'enerver. Je lui balance un coup de pied et il saute en arrière pour me balancer une de ces boules, je saute en hauteur pour atteindre une fenêtre afin de me redonner l'impulsion pour terminer sur le toit. Il est en face de moi et croise les bras.

Lloyd - Regarde moi au moins ou tu risques de regretter de ne pas assez m'analyser
Daryan - T'es juste un demon, avec la rage qui va avec et tout le tatouin.

Je serre les dents et les poings, je ne vais pas m'abaisser à ça. Je ne vais pas le laisser faire, nous esquivons chacun les attaques de l'autre, aucun de nous deux ne touche l'autre. Et ce que je ressent là, j'apprecie ces moments, un adversaire digne de ce nom il y en avais des milliers en enfer mais là c'etait particulier, un ange ! Je balance mon poing il esquive, il m'envoie son coude je le rattrape pour le balancer sur le mur d'en face et il se rattrape au mur d'en face pour s'en servir comme d'un appuie pour se retrouver face a moi. Je ne pourrais pas esquiver alors je fonce sur lui et essaie de resister a la force du choc. Je souris malgrès la douleur du choc, je le voie bien lui aussi a eu mal sur ce coup là. J'attrape son poing droit et il m'attrape le mien instantanement, il mime ce que je fais et la poussé commence. Si nos yeux avait eu des armes ou pouvoir a ce moment là je croie que la moitié de la ville aurait sauter a cet instant.

Je me defait de ce truc et saute en arriere au même moment que lui avant d'aquiescer lentement et calmement. Une grosse partie des demons sont venuent attirer par le bruit du choc. Au moins là ils ne s'echapperont pas...Je regarde Daryan avec un sourire mesquin avant d'en revenir au petit demon et de rentrer dans le tas après avoir tiré mon épée...
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyDim 23 Mar - 21:32

Il y avait des jours où Vidin était franchement flippant, sur ce champ de bataille c'était un de ces fameux jours. Je ne sais pas ce qu'il a mais déjà rien que le fait qu'il essaie de me parler deux dans les dix mêmes minutes c'est louche. Notons que j'aurais pu répondre quelque chose de plus spirituel ou de plus séduisant au lieu de jouer les perroquets mais que vouliez vous que je fasse d'autre... alors qu'on est sur le point de se battre ou peut être de mourir. Moi j'ai la conscience tranquille, j'ai déjà fait ma déclaration avec l'aboutissement qu'on connaît. Il sait ce qu'il en est, Judith sait ce qu'il en est, même mon père le sait. J'ai pas le droit à une vie privée, de toute façon ce mot n'existe même pas par chez nous. Preuve en est que nous sommes un trio. Ceci n'aide pas quand on aime la tranquilité.

Suivant le conseil de Vidin, nous restons groupés. Je suis une magicienne plus qu'une combattante. Je peux moduler l'énergie comme je le souhaite et envoyé des projectiles... entre autre chose. Touchant mon tatouage, je fais sortir des fils d'énergie pure et les lance comme des fouets sur ces petites vermines. Cependant ce n'est pas encore assez puissant... alors je crée des boules bleues prêtes à exploser au moindre contact que j'envoie sur nos ennemies en visant de mon mieux. C'est plus rapide ainsi et ça m'évite bien des problèmes... Car il est évident que si je commence par m'épuiser physiquement, ce n'est pas stratégique. e vais d'abord tout donner en magie pis...

On verra. On voit. Au bout de quelques minutes très longues et intensives, je commence à chanceler. Je prend alors mon arme et j'essaie de me défendre mais c'est moins efficace... Ils ne sont pas très fort mais ils sont nombreux, ils m'assaillent... Ils m'ont tous visé, moi, la plus faible des trois. Je donne des coups et me met à hurler un prénom... "Vidin !" Mais c'est Judith qui vient à mon secours. Ce genre de combat purement physique avec des assaillants en grand nombre est mon point faible.

- ça va Hanna ?
- Je... Je crois...


Mes genoux me lâchent. La force de frappe de Judith est bien plus importante que la mienne. J'ai d'autres qualités mais... J'ai eu mes pouvoirs si tard. J'étais trop... heureuse pour être forte. Maintenant que je ne le suis plus, ça ne va pas beaucoup mieux. Je baisse le regard avant de finir par regarder comment évoluent les autres. C'est un massacre chez les démons mais ils semblent toujours plus nombreux. Je suis immobile, sans motivation.

Je me décide finalement à réagir... Je me lève, sers mon bâton, et recommence à taper dans les bestioles avec rage. Je ne quitte pas Judith et Vidin... Nous ne sommes pas à l'abri que je me fasse encore avoir par le nombre. Si seulement nous avions eu un seul gros adversaire... Mais avec des "si" on mettrait la Terre en bouteille.

J'ai mal aux bras, j'espère que les autres arriveront vite à faire partir les civils...
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyMer 23 Avr - 15:28

<après la prestation au Karaoké>

Louna était mal à l’aise, Bérangère, dans sa bulle.

Déjà en temps normal, nouer des contacts n’était pas dans leurs facilités alors maintenant…
En général, elles étaient plus habituées à ce que les gens l’abordent.
C’était donc sans événements extraordinaires qu’elles partirent se coucher [hs : sauf avis d’un user]. Elles prirent leur douche ensemble et gagnèrent chacune leur chambre, sans échanger d’autres mots qu’un avis ou deux sur la soirée.

Bérangère s’endormit de suite, Louna fixa un instant le plafond, ressassant un peu la journée passée comme elle en avait la fâcheuse manie. Mais elle finit par s’assoupir.

<Songe>

Elle errait dans un environnement comme nuageux, dans des teintes de blanc-gris pour finir son chemin dans une sorte de ruine de temple grec, les rosiers grimpants envahissant les colonnes et épanouissant leurs fleurs pour la plus grande joie de la jeune fille qui promena son nez dans les odeurs suaves…

??? : C’est très facile de t’attirer quand on te connaît on dirait… J’ai dû influencer inconsciemment mon frère ou mon neveu…

Louna se retourna, surprise, et vit Tifa assise sur un autel central de pierres, balançant les jambes de temps à autre. Elle avait l’air bien plus vivante que l’autre fois.

Lou : Mais comment ?
Tifa : Très simple je te dis. Un, tu dors donc tu es vulnérable, deux, je n’étais pas très douée pour la télépathie les gens préférant installer leur contact en moi que de me laisser « diffuser » ma pensée pour communiquer et ayant évolué en pur esprit, je me suis renforcée de ce côté. Enfin trois, tu es quand même une humaine avec un potentiel certes présent mais non travaillé, quand bien même voudrais-tu résister, tu ne maîtrises pas encore…

Elle descendit de son perchoir et vint à sa hauteur saisir une fleur de rose dans sa main sans l’en détacher.

Tifa : Et j’ajouterais que tu adores te retrancher dans tes rêves… Comme toute créature pensante voire vivante, tu émets des ondes particulières en fonction de tes émotions. Il n’est pas bien dur de remonter à toi ensuite. Ici tu ne crains rien, je suis là mais surtout, on a fait subir au château toutes sortes d’enchantements protecteurs. Mais un psycho, oui c’est comme ça que je les appelle des fois, les mages spécialistes de l’esprit, mal intentionné pourrait s’amuser avec toi… Et pour être franche, même avec tout l’entraînement du monde, je crois que cela restera ton point faible…

Louna ne put s’empêcher de répondre avec un peu de hargne, suite à cette vérité un peu dérangeante. Elle savait la réalité, mais que quelqu’un lui en rajoute une couche, ça elle digérait moins…

Lou : Viens-tu jusque dans mes songes pour les pourrir ?
Tifa : Parce que tu crois que j’aime te harceler ?
Lou : Ben là quand même en 24 heures, tu m’as démontré que tu savais me tenir des propos un peu… particuliers pour être polie.
Tifa : Alors là, je vais être brève car le temps manque. J’ai l’intention de commencer ton enseignement cette nuit, ici même.
Lou : Hein ??!! Ca compte ? Je ne vais pas me réveiller pour descendre à la salle d’entraînement, je vais être crevée pour demain !
Tifa : Tu m’as bien entendue, tu débuteras maintenant. J’ai obtenu l’autorisation si ça peut te rassurer car seule, il n’était pas dit que je parvins à modifier ton subconscient comme il faut. Tout comme il est nécessaire que ce que tu assimileras ici ne disparaisse au réveil comme un bête rêve…
Lou : Il y a un hic je suppose ?
Tifa : Tu te lèveras fatiguée…
Lou : C’est ça l’arnaque…
Tifa : Je ne peux pas agir mieux…
Lou : Eh bien allons-y, mais, si tu es là avec moi… Bébé elle est où ?
Tifa : Tranquille dans son sommeil.
Lou : Elle va être défavorisée !
Tifa : Elle, elle peut rester en retrait jouer les infirmières, toi c’est moins dans ton tempérament… Ne t’en fais pas, chaque chose en son temps. Enfin, j’espère que la tactique n’est pas mauvaise… Nous commencerons par des katas, d’abord le physique, ensuite on verra un peu ta mana, histoire d’agrémenter ta force de frappe, même si je ne suis pas la mieux indiquée pour… J’essaierai de te débloquer d’autres séances en lieux plus conventionnels et surtout, hors de ton temps de repos…

Louna était résignée. Elle décida de sublimer sa rancœur d’un sommeil gâché en une détermination à bien travailler sa leçon de combat.

<réveil>

??? : Lou lève-toi…
Lou : <voix on ne peut plus endormie> Nieh ? Bébé il faut déjà s’barrer ?
Bébé : Oui, on part dans une heure. Je t’ai laissée dormir le maximum…

Louna se redressa. Sa sœur l’observa d’un drôle d’air.

Bébé : Te serais-tu éclipsée cette nuit faire la java pour être aussi éreintée ?
Louna : <ton triste> Même pas v_v J’crois que je tenais encore mieux à la soirée chez Mimi à goûter l’éthanol sous toutes ses formes…
Bébé : Alors ?
Louna : Très bien : J’ai utilisé mon sommeil à apprendre les gestes de base des arts martiaux…
Bébé : Je savais que tu avais passé ta nuit à des activités peu recommandables…
Louna : Et voilà, tu ne me crois pas.
Bébé : Papaver somniferum… Liste des stupéfiants >_<
Louna : Mais je n’ai rien fumé ! C’est Tifa Soma Mizuno qui est venue à moi pour m’apprendre !

Bébé allait répondre mais se figea sous le nom.

Louna : Me croirais-tu ?
Bébé : Je viens juste de faire un parallèle entre la personne et le sport… Bah, les histoires de famille qui te taraudent inconsciemment.
Louna : Bébé ?
Bébé : Oui ?
Louna : Tu me fatigues et je suis polie.

Bébé s’éloigna pour finir une activité annexe, peut-être un poème songea Louna.
Alors elle se souvint de sa première conversation avec Tifa et se dit qu’elle n’avait peut-être pas tort sur l’étroitesse de l’esprit cartésien de Bérangère.

Elle finit par se lever, déjeuner et s’apprêter pour le mouvement des troupes.
Son cœur battit un peu plus fort quand Elle parla du combat à venir. Ca lui donna une impulsion un peu cacou.
L’assaut avait été donné. Elle arbora un sourire discret, installa les écouteurs de son ipod dans les oreilles et le mit en route sur un air de métal symphonique. Une vraie drogue que la musique…
Elle avait toujours rêvé d’être dans cette espèce d’état de grâce, sans peur et tournée vers la bataille dans une mélodie un peu déchaînée.

Bébé : Toi tu exultes…
Louna : Quand on n’a pas trop de conscience, des fois, ça fait du bien !
Bébé : D’ici là que tu ne me jettes pas la pierre…
Louna : Ai-je dit quelque chose ?
Bébé : Disons que la perche est bien tendue.
Louna : N’es-tu pas nerveuse ?
Bébé : Pour quoi ? Je ne sais pas me battre, j’ai été capable de lancer du vent une fois et me demande si je peux récidiver… Je suis objectivement un boulet dans la frappe d’attaque. Mais…
Louna : Mais tu connais un peu ton cours et peux servir en service de soins ou pour l’évacuation des otages…
Bébé : J’ose croire.
Louna : C’était tout prévu…
Bébé : Quoi ?
Louna : Oublie… Mais ne t’en fais pas, on a bien l’intention de te donner quelques capacités…
Bébé : On ?
Louna : Euh zappe aussi.
Bébé : Ca fait deux fois là… Il n’y a pas à dire, tu es étrange depuis le réveil…
Louna : Je t’ai déjà expliqué. Bon, avant que tu ne me pourrisses le coup, j’y vais ! Je ne te demanderai pas d’être prudente…
Bébé : Ca s’appliquerait plutôt à toi.

Louna se doutait du déroulement : Bébé resterait en retrait, protégée par les gros bras en avant et évacuerait les esclaves. Elle ? Un peu au feeling ^_^

Louna : (chante ma belle chante ! )

Elle avisait un démon un peu esseulé (curieux d’ailleurs), sûrement dû à une frappe de zone efficace de la part de ses coéquipiers.

Elle ne s’était pas montrée discrète dans son approche, aussi l’ennemi a-t-il esquivé sa frappe en avant sans difficulté par un pas de côté. Aussi, Louna usa de son élan pour entamer un geste de roulade qui s’acheva dans un pivot pour administrer un coup de pied dans la tête adverse tout en se rétablissant debout en faisant face au diablotin qui se remit de son choc.

Louna, souriante, peut-être trop confiante, était comme transcendée, possédée. La chanteuse lyrique dans ses oreilles entamant une trille lui déclencha une nouvelle décharge d’adrénaline (ça la maintint bien éveillée). Ses mains luirent d’une lumière bleue et chaude.
Le démon voulut beugler un appel de renfort mais son cri mourut avant de sortir de sa gorge : Louna venait d’enchaîner une suite de coups élémentaires mais rapides. Il avait pu en réchapper pour certains mais les quelques portant au but avaient eu raison de sa résistance, tant par la force que par la chaleur qui l’accompagnait.

Louna : (C’est tellement mieux quand on ne réfléchit pas… )

Et elle changea de piste pour passer à un air extrait d’une bande son de jeux vidéos.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyMar 20 Mai - 12:49

Le combat continuait dans le même rythme effréné et bizarrement je ne me sentais absolument pas fatiguée. Kouraï forme autour de moi une aura dorée qui m'évite de puiser dans mes forces en une seule fois. Arkades n'est pas loin mais c'est le statut quo des batailles, Kouraï ne ressent rien à ce sujet, du coup moi non plus. Je tape et tape et figurez vous que pour une fois je ne fais même pas attention à l'état de mes ongles ! Ils auront bien besoin d'une manucure après tout ça pourtant...

*Tu t'égares Elle...*


Ah oui, désolé. Les civils donc. J'y viens, j'y viens. Je vais faire une percée mais pour ça je vais avoir besoin d'Ismaël et Daryan. Je les appelle à grand renfort de cris et comme ils n'étaient pas loin de moi (je suis couvée dis donc) ils apparaissent à mes côtés et comprennent que je veux foncer dans le tas en creusant un sillon dans la foule de ces petites teignes. Allez, un petit effort, tous à l'attaque !

"Sus à l'ennemi !"

J'ai toujours rêvé de dire ça hihi. Bref, un peu de sérieux. J'attrape avec ma main gauche mon poignet droit et met ma paume face à l'ennemi.

"Attention les yeux !"

Ce n'est absolument pas mon pouvoir, moi je suis télékynésiste, mais celui de Kouraï, Ismaël et Daryan réunis qui sort de ma main et taille dans l'ennemi une ligne droite large d'une dizaine de mètre qui, le temps que l'ennemi se réorganise, va nous permettre d'avancer droit sur les civils à libérer.

Au fait, quand on les aura libérer, on va en faire quoi ? *Ils viendront au château* Je soupire (dans ma tête hein) et dit à Kouraï (toujours dans ma tête) qu'on va être surpeuplé à la longue ! Je sens le sourire de l'ancienne impératrice des enfers dans mon esprit *Plus ils seront nombreux plus le bouclier s'étendra, n'oublie pas que nous avons déjà vécu une guerre...* Comment l'oublier ? Nous ne faisons qu'une et elle arrive même à parasiter mon humour avec ses souvenirs tristes.

Ce petit interlude avait durer en temps réel moins d'une seconde. Je cours vers les civils aussi vite que je peux, quelques démons tentent de m'en empêcher mais Daryan et Ismaël s'en occupe pour moi. Gentils garçons, je sais pas ce que je ferais sans eux *Tu serais forte.* Que tu es aimable arrière arrière grand tante >.< *Je me sens vieille quand tu m'appelles comme ça...* Tu es morte, tu t'en fiches de paraître vieille, tsss... Et après c'est moi qu'on dit superficielle.

J'atteins enfin les humains qui semblent totalement désespérés... Mais que leur ont ils fait ? Je n'ai pas le temps de me poser longtemps la question. Je vois les démons changer de direction et m'encercler moi et mes gardes du corps... Mon dieu, dans quoi je me suis fourrée encore ?

***
Consignes :
Elle, Daryan et Ismaël sont encerclés par les démons qui ont tous quittés leurs combats en cours pour ça. Ils ne peuvent pas fuir. Le reste du groupe doivent leur venir en aide tandis qu'eux trois tentent de protéger les civils de cette attaque massive.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyMar 20 Mai - 15:22

Hanna était épuisée, elle avait trop donné d’elle-même dans la bataille, et Judith n’était pas non plus au meilleur de sa forme. Vidin dut donc faire ce qu’il aimait le moins, mais quand il le fallait, il le fallait : il cessa de semer la mort parmi les rangs adverses pour protéger les femmes pendant qu’elles secouraient les civils, puisque ça, elles en avaient tout de même encore la force. Vidin parait les coups qui lui étaient destinés à lui, à Hanna et à Judith, et ils parvinrent ainsi à libérer pas mal d’esclaves. Le démon réalisa ensuite qu’il ne manquait pas grand-chose pour que le trio fasse la jonction avec Elle et son escorte, composée de Daryan et Ismael flamboyants, et Kurando plus discret avec ses robots.

C’est comme un océan de bras et de griffes.

Ce disant,Vidin enclencha son pouvoir de perce armée avec son épée de Damas, et un rayon déchiqueta toute vie dans un diamètre de deux ou trois mètres sur une distance de cent mètres, ouvrant ainsi un chemin sur vers leur meneuse.

C’est comme un océan de sang. Allons-y !

L’impératif était destiné aux esclaves qui les suivirent, et ils rejoignirent Elle qui avait fort à faire. Voyant qu’elle était déjà couvée par les trois alliés déjà présents, Vidin continua de parer les coups pour Hanna et Judith. Les ennemis étaient nombreux et le démon encaissa peu à peu de nombreuses blessures, mais il les régénérait aussitôt en tuant ses proies et en leur drainant dans le même temps leur énergie vitale qui permettait au jeune homme de rester toujours combatif. Il profita d’une pause pour transmettre une partie de son énergie aux deux démones, posant une main sur la nuque d’Hanna, et l’autre sur le poignet de Judith, là où elles avaient leur marque maudite. Vidin l’avait au niveau du cœur, lui, mais ça n’avait aucune importance à ce moment-là.

Ca va vous redynamiser le temps qu'on en finisse avec cette vermine.

Sachant que l'énergie ne les revitaliserait pas dans l'instant, Vidin continua son rôle forcé de protecteur, tuant tout de même en se défendant, et en défendant les deux jeunes femmes du mieux qu’il le pouvait. Dans le même temps, sa protection était aussi utile aux esclaves, comme quoi on pouvait effectivement lier l’utile au vital, sachant que pour lui, il lui était vital de protéger Hanna et Judith, et utile d’empêcher les esclaves de mourir, utile pour leur mission en tout cas.

Venez mourir, démons de pacotille.

Et ils venaient mourir les uns après les autres, docilement pour ainsi dire. La bataille faisait toujours rage et Vidin se demandait encore une fois si Elle avait prévu cela ou si elle improvisait depuis le début. Il y avait aussi et surtout l’influence du passé, de l’ancien Sanctuaire, mais pour le démon ça importait peu tant qu’il pouvait toujours assurer la survie d’Hanna et de Judith.

Mais qu’est-ce que …

Il y eut un problème. Un problème sérieux. Les robots du japonais étaient alors en train de faire le vide autour du démon, l’empêchant de tuer lui-même ses ennemis et donc de s’en nourrir, alors que des flots de monstres leur tiraient dessus, surtout sur Vidin à ce moment-là, les blessures légères se multipliaient sur ses bras et son torse. Il nota alors que ses alliés étaient protégés par des sortes de bulles émanant des robots, sauf lui, et il comprit en voyant le regard indéchiffrable du japonais.

Toi, je vais te …

Il perdait trop de sang, et toujours aucune proie à drainer, d’autres dards le frappèrent et Vidin, s'en était trop même pour sa vigueur démoniaque, Vidin posa un genou au sol après avoir paré un dernier projectile destiné à Hanna, puis il planta un peu son épée dans le sol imbibé de sang pour garder un semblant équilibre, mais il finit tout de même par s’écrouler et commença à perdre connaissande. C’était comme une mare de sang …
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyLun 9 Juin - 11:30

Tout le monde s'était bien amusé à la soirée, enfin resque tous le monde. Comme partout, il y avait surement des rabats-joie. Mais moi, Ismaël, je m'en fiche ^^. halalalalalala rien ne vaut une bonne recharge avant une bonne baston. D'autant plus qu'on a une ville à libérer, si ce n'est pas merveilleux !

Vous avez peut être l'impression que je m'en fiche un peu, après tout la patronne risque sa vie et tout. Mais la recharge me rend toujours euphorique. Tout ce pouvoir qui ne demande qu'a se dechaîner, c'est vraiment grisant. D'autant plus, qu'on a aujourd'hui une ville à libérer... J'espère en tout cas que tous le monde à bu quelque chose se matin. C'est que j'ai envie de cramer personne dans le feu de l'action et j'espère ne pas m'être fais cette cicatrice (et accesoirement ne pas avoir rajouter de mon sang dans toutes les boissons) pour rien. Elle gratte cette saleté. J'ai eu beau la cautériser, elle mettra tout de même trois jours à guérir.

Nous partons donc pour la ville, à pied. Et personne qui chante pour se donner du courage. Pfff, on se croirait dans une marche funèbre. Moi je ne peux m'empêcher de fredonner "heat of the night" d'Aqua, un très vieux groupe danois. Une heure plus tard, on arrive en vue de la ville. Ouah, c'est glauqe. Tout ces gens enchaîner, il y a même des trous dans les grattes ciels. Ca doit faire de ces courants d'air !

"J'ai aucune idée d'un quelconque plan de bataille, alors on y va et on libère le plus de monde possible, si vous voyiez que vous ne pouvez pas vaincre, faites demi tour et revenez ici. J'y ai installé une barrière, vous y serez en sécurité. Tout le monde est ok ? Alors on y va."

Ca, c'est la patronne qui vient de parler. fantastique, on fonce dans le tas, ma tactique préférée ^^. Et voilà pas qu'elle fonce ? Heu une minute ! j'en veux aussi ! Je la dépasse donc. Et je me retrouve vite encerclé. Les petites saleté armées d'armes de récupération semblent jubiler de me voir désarmé (je n'ai même pas sortis mon katana).

"Rock on baby ! Vous attendez quoi ? Qu'il neige en enfer ?"

Sur ceux les créatures se jettèrent sur moi, comme les moustiques viennent se faire griller sur une lampe anti-insecte, littéralement car je m'étais "vêtu" d'un manteau de flamme qui après en avoir brûlé un bon nombre, entra en expansion, laissant derrière lui des amas de calcium carbonisé. Pour le coup, les créatures était tout de même vachement plus méfiantes. Mais comme elles n'étaient de toute manière pas très fute-fute, elles continuèrent de m'attaquer, dont quelques une par le haut.

Je dégaina donc de nulle-part Zannen, embrocha la première tout en la faisant brûler, la retirer de ma lame d'un coup de pied en la projettant sur les autres, qui prirent feu et s'enfuirent en semant la confusion. J'éclatait alors d'un grand rire jubilatoire. Ce qui eut pour effet de doucher grandement l'enthousiasme des survivantes.

Cependant, j'aperçut d'autres créatures qui arriver en renfort, l'air vraiment pas contentes, voire même près au meutre. Etrange, elles sont tout de même près de 30 fois plus nombreuses que notre petit groupe. Ca doit être la frustration qui les énervent ^^.
Tout à ma joie, je faillis remarquer trop tard Elle et Daryan qui semblaient être en difficulté. Je les rejoins donc in-extremis dans le cercle qui se forme autour d'eux. Comment ces abrutis de démons ont ils pu savoir.

"Allez allez allez ! Venez donc mes petits, oncle Ismaël va vous réchauffer contre son coeur !"

Sur ces mots, je recouvre man katana de flammes, puis jette un coup d'oeil derrière moi, vers Daryan et Elle. Je balance alors une vague de flammes dans leur direction. Daryan n'a pas le temps de réagir. c'est donc un peu surpris qu'ils sortent indemne du brasier. Ils me regardent avec une interrogation sur leur visage.

"Derrières vous"

Ils se retournent alors brièvement pour voir la dizaines de cadavres noirs à quelques centimètres d'eux. Je hausse les épaules.

"J'suis assez en forme aujourd'hui pour rompre moi même l'encerclement, mais ils sont tout de même un peu nombreux... Ha ? Je vois les autres qui arrivent."

Et je me met alors à "danser" parmis les démons, semer la mort dans mon sillage, tout en restant à proximité des deux autres qui couvrent mes flancs, tout comme je couvre les leurs.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyMar 17 Juin - 12:47

Kurando était toujours aux cotés de leur meneuse, plaçant un périmètre de sécurité autour d'elle et des exclaves gâce à une utilisation tactique de ses robots. Il y avait néanmoins beaucoup de démons contre eux et il devenait de plus en plus difficile de protéger tout le monde, donc le japonais se lança dans la meilleure des défenses à ses yeux, à savoir l'attaque. Ses robots pouvaient concentrer leurs tirs sur une zone bien précise, ne laissant rien survivre à l'intérieur, ou au contraire diffuser leur tri de barrage autour d'un champ d'action plus diffus qui semait la panique dans les rangs ennemis, car plus imprévisible. Kurando avait une technique de commande bien spécifique envers ses machines, il les controlait par la pensée, le seul soucis fut qu'à un moment sa pensée lui échappa un peu et quand il s'en rendit compte, l'ordre avait été donné et il garda son sang-froid en annulant cet ordre, mais trop tard, ses robots avaient fait le vide autour du démon qui l'avait massacré à l'entrainement. Ce qui aurait été un soulagement pour tout autre allié fut particulièrement néfaste pour le démon en question qui en fut grièvement blessé, et neutralisé. Kurando n'avait pas de robots soigneurs, ce serait donc à un de leurs alliés de s'occuper des blessés, de toute façon tactiquement le japonais n'avait rien à se reprocher, ses robots n'avaient pas tiré sur le démon et il ne pouvait pas connaitre toutes les caractéritisques de ses alliés. Il changea simplement de technique et fit des grands trous dans les rangs des démons. Quand un robot était trop endommagé, il le remplaçait par un autre, le temps que le robot défectueux soit réparé par des unités internes conçues à cet effet. C'était un système ultra perfectionné et en plus ça faisait le café, et un bon café, avec ou sans crème, avec un ou deux sucres, voire une rondelle de citron selon les affinités. Kurando n'aimait pour sa part pas le citron, on l'avait trop pressé pendant ses recherches, et en plus venant des américains ça avait tout de suite une onnotation raciste. Non, Kurando n'aimait pas le citron, mais il aimait bien transformer ses ennemis du moment en pulpe sanguinolente. C'était plaisant de protéger ses alliés, et surtout Elle qui se battait avec grâce, intelligence et raffinement. Elle était efficace autant sur le fond que sur la forme, ce qui était le sommet du talent. Il ne comprenait pas vraiment sa technique de vouloir agir ainsi de façon si mineure, mais cétait peut-être pour énerver leur ennemi et le faire intervenir en personne, le combattre et le vaincre afin de libérer définitivement le monde de son emprise maléfique. Toujours est-il qu'Elle savait certainement ce qu'elle faisait, guidée par l'ancien Sanctuaire, et que Kurando aurait été mal avisé de remettre ses décisions en doute.

"Tu te bats bien, Elle, et avec style, il ne manque que la chevauchée de Walkyries pour accompagner notre glorieuse bataille pour la liberté."

Quoi, un petit compliment ça ne fait pas de mal, surtout quand c'était vrai, et on pouvait être japonais et apprécier la musique fossilisée classique, comme Wagner, compositeur de l'âge de Pierre, ou pas loin. Pourvu que dans leur cas, le Crépuscule des Dieux ne devienne pas plus approprié, mais non ce serait le Crépuscule du Fléau ! Et en parlant de style, Kurando se battait lui-même avec une élégance certaine. Evidemment, dans les faits, il donnait des ordres à ses robots, et donc il ne se battait pas de lui-même, mais il restait alerte, vigilant, se déplaçant avec ses alliés, et ne se contentait certainement pas de rester les bras ballants, adoptant des poses fières comme si on le prenait en photo, en caméra subnumérique, montrant ainsi son courage en narguant l'ennemi de par son sang-froid digne des plus grands samourais. La Classe. Une petite méditation à la Rodin, une pause à la "You're talking to me !", et tutti quanti. Et cetera. Ne manquait que le Moonwalk mais c'eut été tout de même un brin trop rêveur, héhé. Et toute ça dans la ferveur des combats, sous un ciel apocalyptique. De toute façon il filmait la bataille, les plaçant sous le meilleur angle possible, c'est-à-dire celui qui le magnifiait. Ainsi montrerait-il le cas échéant qu'il n'avait absolument pas prémidité la chute du Vidin de basse extraction.

Le combat continuait, apre et sanguinaire, sauf provenant des machines de guerre de Kurando, qui avec leur laser cautérisaient les plaies juste après la blessure, coupant parfois un démon en deux, mais sans giclement de sang rouge, vert ou d'une autre couleur. Le jeune homme aurait pu appeler son modèle Colosse, le problème c'était qu'il n'était pas adapté à la libération d'esclaves, et qu'il aurait pu les massacrer aussi avec ses missiles à large zone d'effet. Si les esclaves avaient été docilement entassés dans un coin bien précis, c'eut été possible, mais ce n'était pas le caset Kurando ne pouvait donc pas prendre ce risque, après tout il s'agissait de rendre l'espoir aux peuples opprimés, pas de les transformer en steak tartares. En tout cas, Kurando suivait les directives d'Elle en attendant la suite des événements, qu'ils continuent le combat jusqu'à avoir libéré tout le monde et rentrent au chateau, à priori, mais avec leur meneuse rien n'était certain. Elle était décidemment tellement imprévisible, mais justement, ce petit coté de sa personnalité n'était pas déplaisant du tout.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyDim 22 Juin - 17:37

Les coups tombaient comme la grêle du côté de Louna, pour son plus grand bonheur. La cantatrice avait cédé sa place dans les écouteurs du baladeur numérique pour un groupe aux sons plus durs. Le chanteur avait un niveau de ténor. Cependant, la chanson était moins réflexive que la précédente, beaucoup plus… pyromane.

Louna était totalement dans son « trip musical » comme elle le disait des fois, quelqu’un d’autre dirait qu’elle ne voulait rien entendre.
Elle avait une expression à la limite du diabolique sur le visage, la mélodie dans ses oreilles y contribuant fortement. Ses bras légèrement repliés le long de son corps, la chaleur dans ses poings s’amplifia en même temps qu’elle se mit à prononcer d’une voix assez puissante :

Louna : “Ein heisser Schrei… FEUER FREI !” (1)

Elle abaissa ses deux mains jointes sur la tête du démon dans un bond en avant. Sitôt que le démon s’affaissa (si si malgré sa petite taille), une brève tour de feu bleu l’enserra et s’éleva pour disparaître très vite. C’était déjà quelque chose qu’elle parvint à ce genre d’enchaînement mais son état était tel qu’elle s’en aperçut à peine.

Elle se tourna vers Bérangère qui finissait d’évacuer un enfant en collant sa tête contre sa main comme si une migraine débutait.

Louna : Je ne sais pas ce qu’ils ont foutu comme dope dans le jus d’orange ce matin mais c’est D’ENFER !
Bérangère : Je lui ai trouvé un curieux goût ferreux mais je n’ai pas réfléchi plus loin…

Louna pensa « ouah elle s’améliore ! » mais cessa dès qu’elle aperçut sa sœur plus appuyer son front contre sa paume.

Louna : Qu’est ce que t’as ?
Bérangère : Rien, j’ai les neurones qui doivent être légèrement endommagés… des hallucinations auditives… Pires que les acouphènes, ce n’est pas des « bip » mais j’entends… des sons articulés… Peut-être l’aire auditive primaire…

Bérangère avait honte, même devant sa « jumelle » de sortir qu’elle entendait des voix, pourtant c’est ce qui était le plus proche de la vérité…
Louna eut une expression indéfinissable, mais alors qu’elle relevait la tête, elle aperçut au loin Tifa avec un air exaspéré pour disparaître aussitôt. Louna jurerait qu’elle n’y était pas étrangère. Elle entendit comme surgi de nulle part :

??? : Elle est agaçante à résister au sort d’appel que j’ai fait poser par les autorités expressément pour elle !

Bérangère : Retourne z’y… Nous avons encore du travail. Je… je crois que je vais panser les blessés…

Louna ne dit rien, Bérangère avait raison. Bérangère avait souvent, pour ne pas dire toujours, raison…
Elle eut cependant le don de lui pourrir son élan bourrin. Pour se requinquer, Louna changea de piste, passant à un air plus militaire, avec un petit quelque chose en plus : c’était un air en live auquel elle avait assisté. La montée d’adrénaline serait certaine, elle n’avait jamais su résister à cet air, même ensuquée, ça lui donnait des vagues d’excitation. Elle revoyait le batteur qui demandait au public de battre le rythme et ça, ça aide à administrer vos coups de façon calculée.
Il suffit de se dire que le combat est une danse.

L’effet ne se fit pas attendre : elle recommença à distribuer ses simples attaques mais de façon beaucoup plus enjouée, voire… guillerette. Elle était… déconnectée de la réalité.

Elle chuchota parfois les paroles de la chanson entre deux coups jusqu’à ce que quelque chose d’étrange se produisît : les démons semblaient vouloir s’organiser pour un mouvement commun, mais pas vers leurs adversaires du moment. Ils abandonnaient leur combat.

Louna ne put s’empêcher de penser « même pas drôle ! » mais commença à comprendre ce qu’il se passait quand elle vit qu’Elle était du genre… bien entourée.

Louna : Et merde !

Elle se rua comme un taureau fou dans une masse démoniaque. Le problème résidait dans le fait qu’ils étaient trop nombreux. Par chance pour elle, ils se contentèrent de lui administrer suffisamment de chocs pour l’étourdir et l’assommer plus que pour la tuer, tant ils étaient pressés d’en découdre avec la meneuse.
Ils trouvèrent même le moyen de la faire tomber dans une petite fosse et de l’y abandonner.

Bérangère ne tarda pas à approcher du trou, ayant vu l’évènement de loin.

Bérangère : Lou ! Lou, tu m’entends ? Je sais que tu n’es pas morte alors dis-moi quelque chose !

Elle remarqua un bras qui se dressa en l’air, puis un index, les autres doigts étant repliés.

Louna : *sur un air chantant* Les amis, c’est le paradis ! Nulle guerre et de la bière ! Les goudous à la basse, les pédés au clavier, les hétéros où ils peuvent et moi, pour la voix !
Bérangère : (je croyais que son truc aussi c’était la basse -_- ) Quelque chose de sensé ahurie des Alpes !
Louna : *toujours pareille* C’est nous les pharmaciens qui venons vous trouver ! ...
Bérangère : STOP !!! Arrête la plaisanterie, on se bat ici !
Louna : *se hissant en grimaçant hors de la fosse* Fais gaffe Bébé, tu commences à faire des rimes pauvres… *s’écroulant sur le dos sur le sol, la bouche se tordant sous la douleur* Je t’ai connue de meilleur niveau. Oh les salauds ils m’ont pas ratée…
Bérangère : *commençant à bander le bras de sa sœur* Quelle idée de se jeter à une contre des dizaines, tu voulais te suicider ?
Louna : Tu sais pertinemment que si je devais en finir par moi-même, je nous choisirai la digitale pourpre…
Bérangère : Digitalis purpurea, famille des Scrofulariacées… Hum désolée, déformation professionnelle. Fallait réviser pour le contrôle des reconnaissances. J’aimerais être plus efficace…

Tandis qu’elle prononçait ces mots, une petite brise s’éleva autour d’elles deux et fit du bien à la blessée. Elle plaisanta malgré ses plaies :

Louna : Tu vois que tu arrives à quelque chose !
Bérangère : Mais que… ?
Louna : En deux mots : « j’aimerais ». Registre du désir. Bien que vœu pieu à finalité raisonnable, c’est une sorte d’élan du cœur auquel tu viens de te laisser aller… quelque chose que tu fais trop rarement car ne te ressemblant pas, ce qui bride ta part de don. Dès que tu commenceras à réfléchir, il ne se passera plus rien… Il semblerait que la scission ne fut pas parfaite… Quant à moi, je n’ai pas encore assimilé les sorts de lancers pyrophoriques pour les canarder de loin.
Bérangère : Et tu n’es pas encore suffisamment en état pour retourner taper…
Louna : Avec de la bonne musique et en un contre un, ce n’est pourtant pas perdu… Malheur à celui qui s’éloignera de son groupe ! Vengeance !

Ce fut ainsi que les deux jeunes filles retournèrent aider leurs compatriotes, Bérangère en retrait pour les soins, et Louna guettant le « malheureux » diablotin qui s’isolerait…

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(1) : Copyright Rammstein "Feuer Frei". Traduction "un cri brûlant : feu à volonté !"
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Hanna Warldof
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Chapitre 4 : Sauvetage Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyJeu 4 Sep - 13:13

Je déteste me sentir impuissante… Le sang, la mort… Elle fait partie de mon quotidien depuis ma naissance. Je suis née il y a plusieurs années de ça dans le monde des démons d’une femme dont je ne me souviens pas et d’un homme qui m’a donné à son meilleur ami alors que j’avais deux ans. On aurait pu croire que cela m’aurait déprimée ou rendu malheureuse… En réalité non. Mon nouveau père était chaleureux, j’avais une sœur charmante, un ami que j’adorais. Ma vie ne pouvait pas être meilleure dans l’enfer qui était notre demeure. Puis, il y a eut cet accident. Le feu, le sang… une marque sur chacun de nous mais la mienne qui ne voulait pas se stabiliser… Jusqu’à ce jour. Mais finalement, à quoi bon avoir cette marque si, comme Vidin et Judith, elle ne me permet pas d’être forte.

A la vue du sang de Vidin, mes pensées se sont brouillés et sont partis loin, très loin de moi…

« Ne l’approchez pas bande de larves… »

Le regard passant de son habituel violet à un noir profond, je lève les mains en direction de ces bêtes assoiffés de mort et un flux d’énergie se répand parmi eux, les faisant imploser de l’intérieur. L’énergie fait s’envoler mes longs cheveux et je sens que je perds le contrôle de mon pouvoir. Cependant, il s’agit avant tout de sauver Vidin de ces horribles monstres. Ils sont petits mais vraiment vicieux.

Non loin de nous, le reste de la bande en termine avec ceux qui restent tout en continuant à protéger les civils. Elle laisse Daryan terminer le travail et elle lance un rappel des troupes.

Elle : « C’est bon, laissez ceux qui restent, on rentre à la maison ! Aidez les blessés ! »

Comme si j’avais besoin qu’elle me le dise… Je laisse Judith faire le ménage et achever les bestioles restantes. Je m’approche de Vidin, inconscient, et fait un pansement de mon aura pour stopper l’hémorragie. Je vais probablement dormir durant des heures avec tout ça… Mais il faut que je porte Vidin.

Judith : « Laisse moi faire, tu as abusée de tes forces. »

Son visage est sérieux, cela me semble presque inquiétant. Je la laisse cependant faire. Vidin est de toute façon trop lourd pour moi. Nous rentrons au château, je laisse à d’autres la tâche de s’occuper des civils. J’accompagne Judith et Vidin à l’infirmerie et je regarde les gens autour de nous soigner mon bien aimé… sans pouvoir faire un geste. On me pousse dans un lit et à peine ma tête touche le tissu blanc des draps que je m’endors… Je ne me réveille que plusieurs heures plus tard en un sursaut.

« Vidin ! »

Mais la première chose que je vois c’est le visage souriant de ma sœur.

Judith : « Il dort encore. Contente de voir que tu es réveillée Hanna ! »

Je lui fais un petit signe de la tête…

« Il… ? »
Judith : « Il va bien, enfin si on veut… Il a perdu beaucoup de sang mais on en saura plus quand il se réveillera. »


Je ne répond pas. Vraiment… tout est encore flou dans mon esprit… Je ferais peut-être mieux de dormir…

*****
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Chapitre 4 : Sauvetage Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Sauvetage   Chapitre 4 : Sauvetage EmptyMer 10 Sep - 0:26

Bérangère avait poursuivi son rôle d'infirmière de secours. Louna, lasse d'attendre en vain qu'un diablotin joue solo, décida de veiller aux arrières des soigneurs.

Elle finit par annoncer le retrait des troupes. Les réactions des uns et des autres sont semblables et divers. Bérangère affichait un discret sourire, celui de la satisfaction du devoir accompli. Quant à Louna, elle chantonnait gaillardement un air de marins, où l’on envoie paître le roi d’Angleterre et l’on boit à la santé du roi de France. Elle ne se manifesta pas plus, de par les ecchymoses qui avaient élu domicile sur son corps.

Bérangère retourna exécuter ce qu’elle appelle son devoir de future professionnelle de santé, de par le serment de Galien qu’elle prononcerait un jour. Louna préféra prendre de suite une rapide douche chaude et s’écrouler sur le lit, le visage s’enfouissant en bonne partie dans le drap. Elle se reposa en écoutant de la musique.

Le hasard voulut qu’une chanson à deux voix se glissa au creux de son oreille, l’émouvant suffisamment pour que de lentes larmes chaudes fissent leur apparition.
La jeune fille qui était tout feu tout flamme il y a encore trois heures fondit doucement en eau. Elle se souvenait juste qu’elle avait aimé sur cet air, entremêlant sa voix à celle qu’elle chérissait tant malgré elle.
Avant, ce moment aurait duré plus longtemps, et se serait déroulé avec peut-être plus de gémissements et de malédictions contre son karma. A présent, elle se ressaisissait un peu mieux.

Elle sentit une main sur son épaule. Elle leva les yeux et croisa le regard d’une dame aux courts cheveux bleus. A première vue, elle avait dépassé la trentaine.

??? : Tu ne sais pas tourner la page hein…

Louna était trop fatiguée par sa journée pour s’emporter et se défendre convenablement. Elle luttait déjà difficilement contre l’envie de dormir qui s’était abattue tout à coup sur elle.

??? : Il t’aime non comme tu l’aimerais. Résultat, tu penses à lui dans les bras d’un autre. C’est le seul moyen que tu aies trouvé pour prodiguer des gestes amoureux. Tu vois que ton raisonnement est faux : il ne tient pas tout au long de la route…
Louna : Suis-je morte que l’on me fasse mon procès ? Non, toujours pas, pas de Bérangère à mes côtés…
??? : Pressée d’en découdre avec les responsables du sort ?
Louna : Comment ne pas l’être… super mamie…
??? : Tiens, tu as fini par me reconnaître ?
Louna : Mamie Molly, j’ai le droit de dormir ?
??? : Juste une question : comment as-tu compris pour la part du Don de Bérangère ?

Louna soupira : son sommeil attendrait.

Louna : La première fois qu’elle s’est montrée, Bérangère a été surprise par l’accueil qui nous a été réservé au château. Elle n’a pas eu le temps de réfléchir et a cédé à la peur, à savoir, une vive émotion. Et c’est pareil quand elle a ressenti une forme d’abattement de ne pas se sentir à la hauteur.

Molly exécuta une pichenette sur le front de Louna.

Molly : Ce ne fut pas parfait !
Louna : Mais pourquoi devrais-je être forcément bête ! Le ressenti est forcément dénué d’intelligence ?
Molly : *riant à moitié* Allez, va dormir ! Et ne t’en fais pas, si tu vis en cherchant le Bien, ça ira mieux.
Louna : Comment peux-tu en être sûre ?
Molly : *clin d’œil* J’ai ma petite idée…

Louna sombra dans le sommeil avant de songer à l’idée même de rétorquer.

Lorsqu’elle finit par se réveiller, Bérangère lisait un ouvrage de phytothérapie auprès d’elle. Percevant que sa jumelle avait enfin terminé son somme, elle referma son livre et lui tendit son téléphone mobile.

Bérangère : Tu as un message. Sinon, rien à signaler. L’infirmerie fonctionne normalement. Je te laisse.

Bérangère ferma la porte derrière elle. Elle la rouvrit aussi quand elle sentit le sol vibrer sous ses pieds. Louna renouvelait un petit bond de joie où elle voulut toucher le plafond et grimaça par ses bleus. Quand elle remarqua sa sœur, elle s’assagit et tendit son téléphone mobile.
Bérangère, invitée ainsi à découvrir son message, l’analysa aussitôt.

« Bonjour ma fille de la nuit. Je ne sais toujours pas si tu es encore parmi nous après les assauts du Fléau. Tu étais déjà laconique par le passé mais là... Une personne aimante donne à l’autre des signes de vie. Je ne veux plus d’un couple pareil où l’on souffre l’un l’autre, moi franchement, toi par psychosomatisation. Si tu veux, on fait une descente la semaine prochaine au nord de Strasbourg. Je t’y présenterai Phyla. C’est une personne gaie, pleine de vie, appréciant ce que l’on aime. Sa tendresse à mon égard est trop spontanée pour douter de ses sentiments. Porte toi bien et va en paix »

Bérangère : J’en connais qui seraient effondrées de lire un texto pareil…
Louna : Aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai envie de danser, de chanter en face du ciel, haut et fort, sans crainte du regard des autres et je me sens légère, mais légère…
Bérangère : Je dirai que c’est une preuve de plus…
Louna : Je te préviens Bébé, je ne suis pas d’humeur à un « je t’avais prévenue»…

« Bébé » ne renchérit pas tout de suite mais sourit délicatement. Finalement, elle ajouta :

Bérangère : Avoue que tu n’es pas logique même après la Scission. Même dans ton propre mode de pensée.
Louna : Sauf que moi, dans mes « calculs loufoques », j’inclus une variable qui s’appelle l’espoir…
Bérangère : Difficilement quantifiable et qualifiable, oui je le sais… Je t’ai attendue pour prendre une collation.
Louna : Ce n’est pas une mauvaise idée ! Passe devant, je m’apprête et j’arrive.

Ce qui fut chose faite. En refermant derrière elle, Louna entraperçut Molly dans le faible espace de vision qu’il restait alors et qui lui souriait.
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